Barbara De Maestri

La loi universelle de la gravitation ou loi de l’attraction universelle, découverte par Isaac Newton, est la loi décrivant la gravitation comme une force responsable de la chute des corps et du mouvement des corps célestes, et de façon générale, de l’attraction entre des corps ayant une masse, par exemple les planètes, les satellites naturels ou artificiels.

⚠️La relativité générale procède d’un cadre plus général dans un nouveau paradigme.

Deux corps ponctuels de masses respectives m1 et m2 s’attirent avec des forces vectoriellement opposées et de même valeur absolue. Cette valeur est proportionnelle au produit des deux masses, et inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare. Ces 2 forces opposées ont pour axe commun la droite passant par les centres de gravité de ces deux corps.

La norme de la force exercée sur le corps 2 par le corps 1 est donnée par :

m1 et m2 en kilogramme (kg) ; r en mètre (m) ; F en newton (N), où G est la constante gravitationnelle.

Isaac Newton (1643-1727) publie son ouvrage fondamental, portant le titre Principes mathématiques de la philosophie naturelle (Philosophiæ naturalis principia mathematica) en 1687. Il y pose les fondations d’une nouvelle physique. Il y expose son système du monde et démontre les lois de Kepler à partir de la loi d’attraction universelle des masses. Selon celle-ci, deux points massiques quelconques de l’univers s’attirent avec une force qui est inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare, et que la force agit le long de la direction qui les joint. Cette loi fera par la suite référence dans les domaines de la mécanique, de la mécanique céleste, de la géodésie et de la gravimétrie.

Sur la loi d’attraction des corps, les idées les plus vagues et changeantes ont circulé avant Newton, mais celui-ci ne fut pas le premier à penser que l’action diminuait avec la distance comme l’inverse du carré. Pour Roger Bacon, toutes les actions à distance se propagent en rayons rectilignes, comme la lumière. Johannes Kepler reprend cette analogie. Or, on savait depuis Euclide que l’intensité lumineuse émise par une source varie en raison inverse du carré de la distance à la source. Dans cette analogie optique, la virtus movens (vertu mouvante) émanant du Soleil et agissant sur les planètes devrait suivre la même loi. Toutefois, en ce qui concerne la dynamique, Kepler demeure un péripatéticien, c’est-à-dire un disciple d’Aristote. Ainsi, pour lui la force est proportionnelle à la vitesse et non au taux de variation de la vitesse (à l’accélération), comme le postulera plus tard Newton. De sa deuxième loi (r v = constante), Kepler tirera donc la conséquence erronée suivante : la virtus movens du Soleil sur les planètes est inversement proportionnelle à la distance du Soleil. Pour concilier cette loi avec l’analogie optique, il soutient que la lumière se répand de tous côtés dans l’espace, alors que la « virtus movens » n’agit que dans le plan de l’équateur solaire.

Conclusion : soyez le plus gros et le plus proche possible de votre bien-aimé.e 🙂

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